Groupe Filière ovins et caprins

En 2016, la France se place au 6ème rang européen pour l’effectif de brebis et d’agnelles saillies, avec 5,35 millions de têtes dont 29 % de laitières. Pour les ovins viande, le cheptel recule là où il est en concurrence avec d’autres productions (cultures de vente, vaches allaitantes). Concernant les caprins, la France est le premier producteur européen de lait de chèvre (4ème rang pour l’effectif de chèvres). La filière caprine compte plus de 6 000 élevages professionnels dont  47 % transforment leur lait à la ferme surtout en fromages, 48 % livrent leur lait à une fromagerie, 5 % sont « mixtes », c’est-à-dire qu’ils transforment une partie de leur lait à la ferme et livrent l’autre partie à une fromagerie. Le cheptel ovin est composé de 7,2 millions de brebis (2015), essentiellement localisé au Sud de la Loire avec une grande diversité de modèles de production.

Le groupe filière Petits ruminants a la volonté de favoriser les échanges interdisciplinaires sur un large périmètre allant de la génétique au consommateur entre :

=> Les scientifiques de différents départements INRAE : Physiologie Animale et Systèmes d’élevages - Phase, Action, Transitions et territoires - Act, Génétique Animale GA, Economie et sciences sociales - EcoSocio, Santé Animale SA ;

=> Les partenaires scientifiques et des instituts techniques : Anses, Idele

=> Des partenaires d’organisations professionnelles : Comité national Brebis Laitières (CNBL) et France Brebis Laitière, en ovins lait; Fédération Nationale Ovine (FNO) et Association Nationale Interprofessionnelles du Bétail et des Viandes (Interbev) en ovins viande et caprins; Fédération Nationale des Eleveurs de Chèvres (FNEC) et Association Nationale Interprofessionnelle Caprine (Anicap) en caprins lait.

Ce groupe vise à faire connaître les recherches conduites notamment à INRAE et analyse les questions, préoccupations et attentes de la filière. Il réalise également des travaux d’expertise sur des thèmes tels que « Pertes et gaspillages, comment les réduire ? », « Diversité, une source de résilience ? », et actuellement « Agroécologie et Marchés ». Pour favoriser les échanges, le groupe se réunit 1 à 2 fois par an, de préférence sur des sites expérimentaux INRAE, permettant ainsi à chacun de découvrir la diversité de nos sites et de nos recherches.

Pour aller plus loin :